Qu’est-ce que le Service d'Aide à la Réussite (SAR) ?
Que fait-il ?
Les missions du SAR sont de coordonner, développer et offrir des dispositifs, des activités et des outils de promotion de la réussite des étudiants qui répondent aux besoins du métier d'étudiant et du développement des compétences, telles que prendre des notes, structurer son cours, gérer son temps, gérer les contenus, organiser son travail, mémoriser et développer des apprentissages, répondre à un examen écrit, oral, QCM, etc.
L’objectif est également de soutenir la réussite en facilitant le passage du secondaire à l'enseignement supérieur et en favorisant l'intégration sociale et académique de l'étudiant. La responsabilité, l’autonomie et la motivation sont des points-clés dans l’apprentissage sur lesquels travaille le SAR, en formant les étudiants à l'usage pédagogique des technologies, en offrant de la remédiation et en organisant du tutorat.
Les coordinatrices-relais de chaque secteur travaillent d'ailleurs en bonne entente et collaborent au mieux afin d'offrir aux étudiants de Business, Éducation, Santé et Tech un service transversal qui répond au mieux aux besoins et spécificités de chacun des départements.
Et concrètement, ça donne quoi ?
Le SAR propose plusieurs activités, comme :
- La semaine préparatoire à LLN : une semaine d'acculturation à l'enseignement supérieur avant la rentrée académique organisée à LLN, financée par le pôle Louvain en collaboration avec la HELDB
- Les rendez-vous individuels : Dès la rentrée sur RDV : Gestion du temps, organisation, méthode de travail, orientation, gestion du stress, motivation... (entre autres sujets qui peuvent être abordés)
- Les ateliers du SAR : Tout au long de l'année - Maîtrise de la langue française, préparation de l'examen de stat/math, apprentissage des langues, méthode de travail, gestion du temps, du blocus, présentation des examens...
- Le tutorat entre pairs : Dès la rentrée académique - Des étudiants des blocs 2 et 3 soutiennent les étudiants dans leurs apprentissages dans tous les cours du bloc 1
- I love blocus : une semaine de blocus encadré durant le congé de printemps pour soutenir les étudiants dans la préparation de leur session de juin
Retrouve tous les dispositifs mis en place ici
Est-ce que c’est seulement pour les étudiants en échec ?
Un étudiant peut se tourner vers le SAR à tout moment de l’année. Il ne doit être nécessairement en échec mais peut rencontrer des difficultés au niveau des contenus mais aussi en termes de gestion du temps, du stress, par rapport à son orientation ou toute autre question en relation avec ses études.
Quelle est la composante de ton travail au SAR que tu préfères ?
C’est clairement les rencontres individuelles ! Il y a un lien particulier qui se crée avec les étudiants, surtout avec ceux que je suis parfois durant tout leur parcours à l’EPHEC.
Qu’est-ce que tu espères apporter aux étudiants via ce service ?
Avant tout, du bien-être. Le but est de les soutenir dans leur réussite, qu’elle soit académique, personnelle, motivationnelle, ou autre.
As-tu une anecdote particulière à raconter ?
J’en ai deux ! La première, c’est que je reçois régulièrement des messages de remerciement des étudiants, ce qui me fait toujours très plaisir. Mais le plus beau que j’aie reçu et qui est affiché dans mon bureau (je le relis durant les périodes compliquées) est le suivant :
« Il y a 7 ans, je suis arrivé sur cette terre en tant que refugié, dépouillé de ma sécurité, de ma liberté et de ma maison. […] Il m’a fallu des années pour étudier suffisamment la langue pour me fondre dans la masse, me retrouver une vie et c’est là que le problème principal était, il ne s’agit pas de changer de pays ou de déménager, c’est d’être forcé d’en quitter un.
Aujourd’hui, après 7 ans en Belgique, j’ai terminé mon bachelier en International Business à l’EPHEC (campus Woluwe) avec une expérience Erasmus enrichissante. […] Merci à mes professeurs d’avoir compris mes difficultés linguistiques au début et, bien sûr, à la plus grande femme de Belgique, Isabelle Alen d’avoir été là pour moi pendant toutes ces dernières années. »
La deuxième, c’est ma rencontre avec la Reine Mathilde en 2015, à la suite du prix que j’ai reçu pour le projet « Each one teach one ». J’avais rentré un appel à projet pour organiser un spectacle en langues pour les étudiants en difficulté.
Des groupes d’étudiants ont préparé avec des tuteurs en langues des petites scènes humoristiques sur la vie à l’EPHEC. Il y a même un groupe de réfugiés qui a fait une scène sur leur arrivée en Belgique et les difficultés qu’ils rencontraient dans les magasins pour se faire comprendre. Nous avions loué une salle de spectacle. Nous avons pu faire ce spectacle deux années de suite. C’étaient des moments extraordinaires !
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